La mobilité influence de nombreux aspects de la vie des citoyen·ne·s, des entreprises et des associations.
Elle constitue, à ce titre, un véritable enjeu pour un territoire. Elle est indispensable pour garantir l’accès à l’emploi et aux soins de santé ou encore pour permettre le maintien des liens sociaux. Ses effets sur l’environnement sont également bien réels et justifient pleinement la mise en place d’une réflexion concertée à une échelle supracommunale. Afin de promouvoir une offre de mobilité diversifiée et durable qui évite le tout à la voiture personnelle, la Wallonie picarde souhaite se doter d’une Centrale Locale de Mobilité (CLM) qui participerait au réseau wallon des CLM. La partie visible de ce projet serait un numéro d’appel unique gratuit et un site internet où le grand public (citoyen·ne·s, touristes, personnes à mobilité réduite, demandeur·euse·s d’emploi, étudiant·e·s, travailleurs·euse·s, etc.) pourrait introduire son besoin de déplacement. Grâce à la coordination de tous les opérateurs de transport (des transports publics jusqu’aux transporteurs privés, en passant par les solutions alternatives et associatives), la CRM proposerait la meilleure solution de transport pour le ou la demandeur·euse. L’idée étant de valoriser les services de transports locaux alternatifs : taxis sociaux, services de transport d’intérêt général, véhicules sanitaires légers, chauffeur·euse·s bénévoles, plateforme de covoiturage, etc. Pour accomplir cette mission, la CLM inventorierait, mobiliserait et coordonnerait les opérateurs et les offres de mobilité de son territoire. La CLM disposerait de sa propre équipe de téléopérateurs·trices disposant d’une connaissance fine de son territoire et répondant aux besoins en Wallonie picarde. Ainsi, en Wallonie picarde, les téléopérateurs·trices seraient bilingues et auraient une connaissance pointue de l’offre de transport transfrontalière proposée par la SNCF, De Lijn, Ilévia, etc.