Un peu plus d’un an après son lancement, le moment est venu pour la Coop’Alimentaire de dresser un premier bilan. Un Conseil d’administration réunissant coopérateurs – on en dénombre à ce jour 353 – et producteurs locaux – ils sont 17 à travailler en bio – s’est donc tenu ce 20 novembre.
Pour rappel, la Coop’Alimentaire a pour principale mission la vente de légumes frais, principalement aux collectivités. Contrat rempli et même très bien rempli puisqu’elle traite environ 3 tonnes de légumes par semaine. Une autre mission, celle de transformer les légumes, a quant à elle connu un succès plus mitigé. Même constat pour le projet de légumerie qui restera lettre morte en raison de la trop grande compétitivité du marché.
Loin de démotiver les troupes, cette situation a incité la Coop’Alimentaire à redéfinir sa stratégie. En plus des cantines, elle offre également désormais ses services à des magasins et points de ventes de la région. Un nouvel objectif enthousiasmant mais qui nécessite des infrastructures adéquates. L’appel est lancé, la Coop’Alimentaire recherche un entrepôt d’une superficie de 200 à 300m².
Si elle dispose de moyens financiers issus d’un subside de la Région wallonne et de fonds propres, elle doit néanmoins faire face à la faiblesse de l’offre sur le marché immobilier à laquelle s’ajoutent des prix très élevés. Une difficulté qui pourrait être contournée, pourquoi pas, avec le lancement d’un financement participatif…
On le voit, les projets et la motivation ne manquent pas pour la Coop’Alimentaire. Un constat de bon augure pour la Wallonie picarde qui a décidé de favoriser un modèle économique de circuits courts autour des produits alimentaires.