Boucle du Hainaut: la Conférence des Bourgmestres et élus territoriaux adopte une position commune

Publié le : 4 Déc, 2020

Depuis plusieurs semaines, le projet de Boucle du Hainaut, une nouvelle liaison électrique aérienne haute tension de 85 km entre Avelgem et Courcelles, déchaîne les passions. En cause, le tracé proposé par le gestionnaire de réseau Elia qui impacte 14 communes hainuyères dont 7 sur le territoire de la Wallonie picarde.

Fin octobre, la Conférence des Bourgmestres et élus territoriaux de Wallonie picarde avait mis le point à l’ordre du jour de ses discussions avec la volonté de parvenir à l’adoption d’un positionnement concerté à l’échelle des 23 communes.
Au lendemain d’une réunion de concertation à laquelle ont pris part les maïeurs des communes du territoire impactées, le Bureau de la Conférence des Bourgmestres, les parlementaires régionaux et fédéraux, IDETA et l’asbl Wallonie picarde, une prise de position commune vient d’être adoptée par la Conférence des Bourgmestres et élus territoriaux de Wallonie picarde :

La Wallonie picarde :
• Exprime sa totale solidarité à l’égard du positionnement des 7 communes traversées par le tracé de la ligne à très haute tension ;

• Souhaite qu’une collaboration, à l’initiative des Agences de développement territorial IDETA et IDEA, puisse se concrétiser entre les deux bassins de vie pour les 14 communes concernées par le tracé. Soutient l’élaboration d’un protocole de collaboration pour la mise en place de la « Commissions des Bourgmestres de la Boucle du Hainaut ». Prend acte de la réunion de lancement qui doit se tenir le 18 décembre 2020 ;

La Wallonie picarde demande :
• D’objectiver les besoins sur les plans économique et énergétique sur le territoire du Hainaut, avant toute décision et nouvelle consultation ;

• De disposer d’études de l’impact des lignes à très haute tension sur la qualité de la santé humaine et animale, le cadre de vie et l’environnement, et le respect de la biodiversité ;

• De garantir une transparence dans le processus, en informant les citoyens de manière continue sur l’avancement du dossier ;

• D’étudier les alternatives possibles en termes technologiques et techniques ;

• De fixer, au plus vite par le législateur wallon, des valeurs seuils d’exposition aux champs électro-magnétiques.

 

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