L’avenir du rail en Wapi: le territoire veut faire entendre ses revendications

Publié le : 30 Juin, 2016

Le 10 juin dernier, le Conseil de développement, réuni en séance plénière, exprimait son souhait de positionner le territoire de la Wallonie picarde par rapport au futur plan de transport de la SNCB.

Afin de concrétiser cette volonté, un groupe de travail sur la thématique du rail a été mis en place dans la perspective d’aboutir à des revendications communes et structurées à l’échelle de la Wallonie picarde.

La dynamique est, pourrait-on dire, sur les rails puisque à l’issue d’une première réunion très constructive, le groupe s’est entendu sur un certain nombre de revendications susceptibles d’améliorer la mobilité des habitants, des salariés, des étudiants ou encore des nombreux touristes:

  • Conserver les points d’arrêt et les gares
  • Elargir l’amplitude horaire
  • Favoriser les déplacements transfrontaliers vers Lille et sa région
  • Une ligne 94 plus rapide pour rallier la Wallonie picarde à Bruxelles
  • Des connexions efficaces depuis Lessines vers Bruxelles et vers le reste de la Wallonie picarde
  • Faire de la ligne 90 un modèle de ligne rurale et une desserte compétitive pour les 1,7 millions de visiteurs de Pairi Daiza
  • Rendre ses lettres de noblesse à la Dorsale Wallonne

Ces revendications, et bien d’autres s’inscrivant davantage dans le cadre du contrat de gestion de la SNCB ou des plans pluriannuels d’investissement, ont été construites conjointement avec les communes mais aussi, et surtout, avec des acteurs de terrain comme l’Association des Clients des Transports Publics, l’asbl Navetteurs.be, Inter-Environnement Wallonie et le GRACQ (Les Cyclistes Quotidiens asbl) qui sont, chaque jour, au coeur des préoccupations citoyennes en matière de mobilité.

 

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