Reprise au sein du Parc Bleu de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, la Wallonie picarde a entamé la reconquête de ses voies et plans d’eau à travers des réflexions reprises dans un schéma directeur de développement et pour lesquelles certaines villes ont déjà initié une première phase de réalisation.
Cette réappropriation de la trame bleue, au-delà de la fonction économique, correspond aux nouveaux paradigmes de l’urbanisation des territoires et des villes qui visent à se réapproprier ces environnements par des aménagements attractifs à des fins d’agrément et d’amélioration du cadre de vie dans le respect de l’environnement. Les villes traversées par une voie d’eau et/ ou disposant d’un plan d’eau d’importance doivent s’ouvrir sur leur fleuve ou rivière et inscrire ces nouveaux enjeux économiques et de convivialité urbaine dans leur stratégie de développement et de réenchantement de leur centre-ville. La présence de l’eau doit pouvoir contribuer au renforcement de l’attractivité des centres villes, dont on sait qu’ils sont les moteurs du développement du territoire. Trois cours d’eau d’importance structurent le territoire de la Wallonie picarde : l’Escaut et ses 2 affluents : la Dendre et la Lys. Plusieurs communes sont agrafées sur ces voies d’eau mais seules 4 villes sont traversées en leur hyper-centre : Tournai, Ath, Lessines, Comines. Plusieurs types de plans d’eau d’importance sont présents en Wallonie picarde. Des plans d’eau artificiels créés au siècle dernier par l’Homme suite à une exploitation industrielle tels que les carrières de Tournai, le lac de Bernissart, les bassins de Frasnes mais également des sites « naturels » plus anciens tels que les marais d’Harchies ou la zone humide de Léaucourt. A cela, s’ajoute également l’ensemble des cours d’eau et plans d’eau de Wallonie picarde.