Le réchauffement climatique et la pression humaine sur le territoire entrainent des modifications sur le territoire et également dans le domaine forestier, touchant tant la production de bois local que la biodiversité et la qualité des milieux naturels.
Les écosystèmes, et en particulier les massifs forestiers, petits ou grands, sont mis à mal à différents niveaux: maladies, résistance à la sécheresse, manque de régénération… Afin d’aider un maximum nos forêts et nos milieux boisés (peupleraies, haies, bosquets…), il semble important d’établir un état des lieux des problèmes réels qui sont les leurs. Pour mener ce travail, le Carah, ancien chef de file d’un projet interreg Va France Wallonie Vlaanderen Foret Pro Bos (www.foret-pro-bos.eu) au sein duquel il a travaillé notamment sur la caractérisation et l’inventaire des forêts par télédétection, mais également à l’appui à la gestion durable des forêts auprès des propriétaires et gestionnaires et à la sensibilisation à la gestion des écosystèmes forestiers auprès d’un public moins plus profane. Le Carah a déjà travaillé en la matière dans les peupleraies mais également sur l’un ou l’autre massif forestier hennuyer et pense que le travail pourrait être étendu à l’ensemble du territoire de la Wapi. Concernant la sensibilisation, à l’issue de Forêt Pro Bos, le constat de son importance était sans appel. Des outils y avaient été créés portant sur un large aspect de vulgarisation et sensibilisation à l’interface entre les citoyens et les forestiers, travail qui pourrait être valorisé de manière efficace sur le territoire de la Wapi, en les adaptant à ses spécificités. En effet, ces milieux considérés comme naturels que sont les forêts sont de plus en plus considérés par tout un chacun comme des refuges de nature et le citoyen réclame à ce sens une plus grande protection des espaces, obligeant par la même les propriétaires et gestionnaires à plus de communication et de transparence.