Dans le cadre d’une ferme familiale, nous sommes un couple d’agriculteur-infirmière psychiatrique à la veille de notre pension.
Nous sommes en train de transmettre à nos 2 filles, mariées avec 2 enfants chacune, un patrimoine agricole foncier et immobilier. Une grande grange inoccupée fait l’objet d’un projet de transformation en logements. Une partie de celle-ci serait réservée à l’exploitation d’un gîte familial de 4 chambres (8 à 10 personnes) tandis qu’une autre serait réservée à l’hébergement de 2 à 3 personnes âgées dépendantes physiquement et/ou mentalement. Ces dernières personnes auraient besoin d’un suivi permanent et coordonné par les soins à domicile existant comme les soins médicaux et infirmiers, les aides familiales et ménagères, les gardes malade, kiné ou ergothérapeute. Ce projet permettrait aux habitants de rester un peu comme chez eux sans être institutionnalisés. La cohabitation partagée pour les repas et les rencontres diurnes permettraient de réduire les coûts de ce suivi particulier. Un suivi humain professionnel permettrait de satisfaire les besoins des personnes âgées. Les personnes auraient une vision sur l’extérieur qui serait animé par les mouvements d’une ferme en activité (travaux des champs, va et vient d’une basse-cour, de petits animaux, de chevaux hébergés à la ferme qui engendrent des soins quotidiens. Actuellement, ce projet d’accueil de la personne âgée est expérimenté dans notre gîte du Cheval Blanc avec mon père de 87 ans, totalement dépendant. Ponctuellement, un partage des chambres de l’étage souvent inoccupées est expérimenté par des touristes, des stagiaires ou de la famille.