Selon Patrick Meyer-Bisch, Docteur en philosophie : « Le droit de participer à la vie culturelle est le premier facteur de liberté et d’inclusion sociale ».
Ce projet vise l’inclusion de personnes en rupture ou en interruption de pratique culturelle en redonnant un rôle de citoyen actif au sein de la société. Dans ce projet, la pratique artistique ne constitue pas une fin en soi mais sert de support/levier à une réflexion sur le soi et les autres, sur l’identité individuelle et collective. Le médium artistique intervient comme outil de libération de la parole, comme un moyen de développer des facultés d’expression dans un cadre nonthérapeutique et favorisant l’imaginaire, l’intuition et les ressentis subjectifs.
Des activités spécifiques sont aussi organisées en partenariat avec des institutions locales et le réseau associatif, pour augmenter la participation des personnes en situation de souffrance psychique à la vie sociale afin de favoriser leur réinsertion tout en travaillant à leur déstigmatisation.
Elles sont développées dans une perspective de mouvement, de va-et-vient entre l’hôpital et la Cité, le CRP ouvrant ses portes au tout public en organisant des activités et évènements à l’intention des partenaires du projet et s’incluant dans celles développées par le réseau.
« On ne peut pas isoler le malade mental de la société, comme on l’a fait pendant des siècles. Et les centres culturels sont des endroits privilégiés pour relier l’Homme à la société. »