C’est avec le lancement d’un projet innovant de production d’hydrogène par électrocatalyse d’urine de porc qu’elle compte accélérer le mouvement et contribuer ainsi à un environnement plus durable.
Le déploiement des énergies renouvelables est l’un des enjeux majeurs de la lutte contre le réchauffement climatique à l’échelle planétaire. La mise en place d’un mix énergétique en tenant compte de toutes les ressources durables, propres et disponibles est indispensable. Source inépuisable et non polluante, l’hydrogène peut offrir une réponse à de nombreuses problématiques.
La Commune de Flobecq, le centre de recherche agréé Materia Nova, en collaboration avec l’Université de Mons et la ferme Beelprez à Flobecq, ont pour objectif de mettre au point un nouveau modèle d’écosystème durable, local et rentable pour produire de l’énergie verte à partir de déchets liquides organiques tout en contribuant à la réduction des émissions de CO2.
Testé en laboratoire sur des urines synthétiques, le projet s’apprête à passer en phase d’expérimentation. Avec 650.000 litres d’urine générés annuellement par l’exploitation porcine, la production est estimée à près de 30 tonnes d’hydrogène vert par an. De quoi alimenter 50 véhicules à l’hydrogène parcourant environ 30.000 km/an.
Convaincus du potentiel et de la valeur ajoutée du projet pour l’environnement, la décarbonation et l’autonomie énergétique de la Wallonie picarde, le Fonds Claire et Michel Lemay, les intercommunales IDETA, IPALLE et IEG, Wapinvest et la Haute Ecole Condorcet ont souhaité entrer dans la dynamique pour soutenir l’initiative et contribuer à la création d’une coopérative qui offre un cadre juridique propice au développement du projet.
Baptisé URGENT-FCML (pour URine to GrEen hydrogeN and ferTilizers et Fonds Claire et Michel Lemay), ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie du Projet de Territoire Wallonie picarde 2040 qui a placé la production d’énergies renouvelables au cœur de ses priorités.
