A sa tête, non plus un président mais un comité présidentiel composé de quatre personnalités issues pour moitié de la société civile et pour moitié du monde politique.
Ce changement souhaité par le Bureau du Conseil de développement vise à instaurer une mixité correspondant davantage à la philosophie de l’instance qui, depuis plus de quinze ans maintenant, œuvre au développement de la Wallonie picarde.
Il s’agit, d’une part, de traduire dans les faits l’équilibre des forces en présence puisque, rappelons-le, contrairement à nos voisins français le Conseil de développement intègre en son sein des représentants de la société civile mais également de la sphère politique dans une logique de complémentarité.
D’autre part, impliqué dans la lutte en faveur de l’égalité des genres, le Conseil de développement ne pouvait que donner l’exemple en instaurant à sa tête une parité homme-femme.
Au terme d’un processus de désignation propre à chaque composante, c’est le quatuor composé de Corinne Billouez, Directrice de la Fondation Rurale de Wallonie et Johakim Chajia, Coordinateur de Masure 14 (Présidente et Vice-Président « société civile ») et de Bruno Lefebvre, Bourgmestre de la Ville d’Ath et Carine De Saint Martin, Bourgmestre de la Commune de Frasnes (Président et Vice-Présidente « politique ») qui pilotera le Conseil de développement pour les trois années à venir.
Le démarrage de la nouvelle mandature coïncide à quelques jours près avec le lancement officiel du Projet de Territoire Wallonie picarde 2040. C’est donc véritablement une nouvelle page qui s’ouvre pour le Conseil de développement qui poursuivra ses missions guidé par cette feuille de route.
Mais pour l’heure, il s’agissait surtout pour les nouveaux membres de faire plus ample connaissance par le biais d’une petite animation tout en revenant brièvement sur le bilan de la mandature 2019-2022.