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Aide des stagiaires dans l’acquis d’attitudes de travail

cette fiche projet s’inscrit dans les objectifs stratégiques

 Le projet doit permettre aux personnes éloignées du marché de l’emploi (art60§7, siné…) de (ré)acquérir les attitudes de travail et une confiance par rapport à leurs capacités. Le but est de permettre leur réinsertion professionnelle dans le marché régulier du travail. Cette activité se fait en coopération directe avec les différents CPAS avec lesquels la Ressourcerie travaille.

Le travail d’accompagnement est un travail intensif, demandant de nombreuses mises au point et un suivi très rapproché des personnes. Mais ce travail a ses côtés gratifiants en voyant les personnes évoluer positivement dans un travail qui prend en compte leur besoin d’apprentissage et de réadaptation. Les contrats de réinsertion durent en moyenne 1 an et demi. Si la personne a la volonté d’arriver au terme son parcours de réinsertion, nous pouvons dire qu’elle est capable de travailler au sein de l’économie régulière.

Cependant la réinsertion sous statut art.60§7 n’est pas une fin en soi. Il est important que les personnes soient suivies intensément au terme de leur insertion afin de capitaliser les efforts investis. A partir du moment où les personnes ont appris les attitudes de travail nécessaires, il est primordial de les suivre dans leurs démarches de recherche d’emploi. Pour ce nous envisageons d’’intensifier les relations avec les différents CPAS avec qui nous

travaillons pour donner un maximum de chances de réussite future à nos personnes en réinsertion. Les Missions Régionales pour l’Emploi ou autres intervenants susceptibles d’aider les personnes dans leurs recherches sont également des services que nous souhaitons activer.

Objectifs à atteindre et valeur ajoutée

Les CPAS sont confrontés à un nombre croissant de demandes d’aide à l’intégration sociale dû aux restrictions des allocations de chômage. Face à cet afflux de demandes d’aide, les CPAS se verront vite contraint de trouver des solutions pour limiter ces demandes et ainsi limiter les dépenses communales.

Il existe 3 solutions :

  • renforcer les contrôles sociaux, avec un objectif de suspension;
  • la personne déménage;
  • la réinsertion professionnelle.

La seule possibilité pour donner un élan positif à ces demandes résidera ainsi dans la proposition d’un parcours de réinsertion socioprofessionnelle pour ces personnes. Par ce biais le revenu d’intégration ne sera pas une fatalité, mais justement une possibilité pour que les personnes n’ayant pas ou plus de perspectives d’avenir en réacquièrent. C’est également le seul moyen positif pour que les CPAS tiennent en main leurs dépenses. En effet, les personnes qui aboutissent sur le revenu d’intégration risquent d’y rester pour un petit temps. Par contre, il est une certitude que la personne en réinsertion professionnelle ne sera plus tributaire de l’aide du CPAS à la fin de son contrat. De plus, si un suivi efficace est effectué pendant la réinsertion et à la fin de celle-ci, et qu’une insertion dans le marché régulier est trouvée, ou qu’une formation qualifiante ayant une réelle utilité est entamée, il existe alors une chance concrète pour que cette personne ne doive plus faire appel à l’aide financière publique par la suite.

réalisation attendues

  1. Les stagiaires arrivent au terme du parcours de réinsertion grâce à un accompagnement le plus efficacement possible;
  2. Les stagiaires ont acquis les attitudes de travail et ils sont prêts à les appliquer dans leur futur emploi;
  3. Les stagiaires sont motivés à passer les épreuves de VALORISTE afin d’obtenir un certificat reconnu du métier et ainsi leur ouvrir des portes.
  4. A la fin de leur parcours, le FOREM les aide pour postuler à des offres d’emploi à leur portée.

Porteurs et partenaires potentiels

Ressourcerie le Carré.

CPAS de Wallonie picarde

financement

Identification de la/des source(s) de financement du projet:

FSE, fonds propres, RW co-financement

temporalité

Ce projet sera réalisé à moyen terme