Le plan de résilience et relance numérique rappelle l’importance d’une meilleure accessibilité à l’enseignement supérieur d’un public fragilisé ; à savoir en fracture sociale, en situation de handicap, en perte d’emploi, en recherche d’emploi, en reconversion professionnelle ou encore en minorité (sexuelle ou ethnique).
Par ailleurs, la crise sanitaire nous a également conduit à repenser la place des enseignements dans un mode distanciel et à l’acquisition des compétences liées à ce mode d’enseignement : la salle de cours n’est plus considérée à l’heure actuelle comme le seul lieu d’apprentissage. Nous pensons particulièrement à un public dans l’incapacité de se déplacer soit temporairement, soit de manière permanente.
Ainsi, le projet consistera à développer et proposer des formations répondant tant aux besoins particuliers des publics définis qu’aux besoins socio-économiques territoriaux/locaux.
Dans notre contexte territorial, cinq secteurs métiers considérés en pénurie et pour lesquels nous disposons déjà d’une expertise en formation initiale ont été identifiés (TIC, manufacturing, Santé, biopharma et enseignement) ; une liste de compétences attendues a été dressée pour répondre aux besoins en termes d’emploi sur le territoire (hard skills et soft skills). Le modèle de formation conduirait à une immersion professionnelle accompagnée par un double coaching (à la fois au sein de l’institution d’enseignement et au sein du monde professionnel). Les publics en rupture ou éloignés de l’emploi nécessitent un accompagnement de proximité.